La clôture constitue la signature visuelle de votre propriété, agissant comme barrière physique et écran protecteur contre les regards extérieurs. Parmi les matériaux disponibles, la question revient fréquemment : faut-il privilégier un mur en parpaings ou une clôture en aluminium ? Chacun présente des caractéristiques distinctes qui influencent le choix selon le contexte, les contraintes budgétaires ou encore l’esthétique recherchée. Voici ce qu’il faut examiner avant de s’engager dans ces solutions.
- Coûts d’acquisition et d’installation : la clôture aluminium s’avère plus économique à court terme que le mur en parpaings.
- Durabilité et entretien : les deux options témoignent de solides performances, avec des spécificités propres.
- Temps et complexité de mise en œuvre : la pose des panneaux en aluminium est nettement plus rapide et accessible pour un bricoleur averti.
- Esthétique et personnalisation : l’aluminium offre davantage de possibilités modernes, tandis que le parpaing confère une présence plus massive et pleine.
Au-delà de ces critères, la réflexion doit intégrer les contraintes locales, notamment celles fixées par les plans locaux d’urbanisme, ainsi que la nécessité d’un montage rigoureux et conforme aux normes en vigueur pour garantir longévité et sécurité.
Comparaison technique entre clôture en aluminium et mur en parpaings
Il faut savoir que le coût des matériaux influence grandement la décision. Le prix des panneaux rigides en aluminium débute autour de 10 à 13 € le mètre linéaire pour les modèles de base, tandis qu’un mur en parpaings atteint entre 40 et 60 € par mètre linéaire sans compter l’enduit ou la finition. Cette différence se retrouve aussi dans la main-d’œuvre : la pose d’une clôture aluminium peut être effectuée en une journée par deux personnes sans outils lourds. En revanche, la construction d’un mur en parpaings exige des compétences en maçonnerie, un temps de séchage, et un contrôle précis des alignements, ce qui allonge les délais jusqu’à une semaine pour 30 à 40 mètres.
Au plan structurel, un mur en parpaings construit dans les règles résiste aisément à plus de 50 ans, témoin des nombreux ouvrages durables observés dans le secteur. Les risques de fissures existent, mais sont évitables avec une bonne fondation et un dosage précis du béton. La clôture en aluminium, quant à elle, garantit une longévité estimée de 25 à 30 ans. Les modèles équipés de soubassements béton et d’occultants en PVC ou composite améliorent sa tenue face aux intempéries. Selon les retours collectés auprès d’artisans chez Lapeyre et Point.P, ce dernier point fait réellement la différence sur les performances dans le temps.

Installation et exigences techniques
Techniquement parlant, installer une clôture aluminium réclame de bien aligner les poteaux, souvent préfabriqués, et d’assurer un scellement solide dans le sol, parfois renforcé par des platines. La légèreté des panneaux facilite leur manipulation, même dans les accès étroits ou les terrains en pente. La pose de murs en parpaings implique la mise en œuvre d’une fondation profonde, conforme aux normes DTU 20.1, avec ferraillage adapté et étanchéité soignée pour prévenir les dégradations.
- Les kits de clôture aluminium de marques telles que KSM clôtures ou Dirickx proposent souvent des accessoires adaptés pour intégrer portillons et occultants.
- Le montage d’un mur nécessite l’acquisition de matériaux en quantité importante : sable, ciment, parpaings, barres d’armature, crépi ou peinture.
- En terme de charges, le poids d’un mur se mesure en centaines de kilos par mètre linéaire, contre une dizaine pour une clôture aluminium, influençant la préparation du sol.
| Critères | Clôture aluminium | Mur en parpaings |
|---|---|---|
| Prix matériel (€/m linéaire) | 10 – 13 | 40 – 60 |
| Durée de pose | 1 à 2 jours | jusqu’à 1 semaine |
| Durabilité | 25 à 30 ans | plus de 50 ans |
| Entretien | Faible (nettoyage occultants) | Moyen (réparations ponctuelles) |
| Poids | léger | lourd |
| Personnalisation | Couleurs, occultants, portails intégrés | Peinture, enduit, crépi |
Exemples pratiques et conseils d’installation pour garantir la pérennité du projet
D’après mon expérience sur le terrain et des observations remontées par des clients ayant opté pour ces solutions, la réussite passe avant tout par le respect des étapes de préparation :
- Étude de sol : contrôler la nature du sol est fondamental pour éviter des déformations ultérieures, surtout pour un mur en parpaings.
- Respect des règles administratives : dépôt d’une déclaration préalable en fonction du PLU, information du voisinage, respect des limites cadastrales.
- Choix des matériaux : privilégier des matériaux certifiés, résistants aux agressions climatiques de la région.
- Mise en œuvre rigoureuse : notamment pour les fondations portant un mur en parpaing, et l’alignement parfait des poteaux aluminium.
Lors d’une installation de clôture en aluminium, les retours notables concernent la nécessité d’utiliser des poteaux équipés de platines pour une stabilité renforcée, particulièrement dans les zones exposées au vent. En parallèle, certaines configurations techniques, telles que la pose sur terrain argileux ou en pente, peuvent orienter vers un mur, en raison de sa meilleure résistance au soulèvement.
Du côté des coûts annexes, mentionnons que les prix finaux peuvent varier selon les finitions choisies : une clôture chez Castorama ou Leroy Merlin sera souvent associée à une main-d’œuvre plus accessible que celle nécessaire à une maçonnerie lourde. En revanche, certaines enseignes spécialisées comme Distribal ou Sothoferm proposent des solutions qualitatives clés en main pour un mur en parpaings avec accessoires adaptés.
Éléments de législation et conseils pour optimiser votre investissement
La réglementation locale doit toujours être prise en compte. L’article 647 du code civil confère un droit de clôturer mais chaque mairie applique ses propres contraintes :
- Hauteur maximale généralement de 2,60 m en zones rurales et 3,20 m dans les zones urbaines de plus de 50 000 habitants.
- Matériaux et couleurs parfois encadrés par le plan local d’urbanisme (PLU).
- Déclaration préalable nécessaire en zones protégées ou classées.
- Propriété et mitoyenneté : la clôture doit être posée sur votre terrain ou avec accord du voisin.
Pour optimiser l’investissement, l’expertise d’un professionnel demeure recommandée, surtout pour un mur en parpaings. Cette précaution vise à garantir l’étanchéité, la position exacte, ainsi que la solidité du montage. Pour la clôture aluminium, un bricoleur expérimenté peut réaliser facilement la pose, à condition de respecter les indications sur l’alignement et la fixation des poteaux.
| Critères légaux | Indications pratiques |
|---|---|
| Hauteur maximale | 2,60 m (communes < 50 000 hab.) / 3,20 m (communes > 50 000 hab.) |
| Matériaux autorisés | Selon PLU local |
| Déclaration préalable | Si zone classée ou protégée |
| Limites de terrain | Respect des bornes cadastrales et accord voisin |
FAQ – Points fréquents sur la clôture parpaing et alu
- Quel est le principal avantage d’une clôture en aluminium par rapport au mur en parpaings ?
La rapidité d’installation et la légèreté du matériel, qui facilitent aussi les interventions en terrain difficile. - Le mur en parpaings nécessite-t-il un entretien particulier ?
Oui, il faut contrôler régulièrement les fissures et entretenir les enduits ou peinture pour préserver son étanchéité et son aspect. - Puis-je installer moi-même une clôture en aluminium ?
Cela est possible pour un bricoleur averti, à condition de respecter strictement les étapes de préparation et de fixation des poteaux. - Quel matériau résiste le mieux aux intempéries en bord de mer ?
L’aluminium traité est préférable, le parpaing pouvant subir plus facilement des dégradations liées au sel et à l’humidité. - Comment choisir entre occultation et ajouré pour une clôture aluminium ?
Le choix dépend de vos attentes en termes d’intimité et d’esthétique : les occultants garantissent une bonne protection visuelle, tandis qu’une clôture ajourée facilite la circulation de l’air.